Portrait et histoire

244 km2

Portrait de la municipalité

Bienvenue à Frontenac : un joyau naturel niché dans un territoire de 225 kilomètres carrés, situé au nord-ouest de la ville de Lac-Mégantic et bordé à l’est par l’État du Maine. Notre communauté est fière de sa localisation exceptionnelle, offrant non seulement une étendue de plusieurs kilomètres le long du magnifique lac Mégantic à l’ouest, mais aussi l’accès privilégié au pittoresque lac aux Araignées au sud, ainsi qu’à un terrain de golf enchanteur, offrant une vue imprenable sur le panorama montagneux des Appalaches.

 

Frontenac tire son économie en grande partie de l’industrie forestière et du tourisme. Nous partageons également avec deux autres municipalité le marais du lac des Joncs, le plus vaste de son genre au sud du fleuve Saint-Laurent

 

De plus, Frontenac est la porte d’entrée incontournable pour les passionnés de chasse et de pêche désireux de s’aventurer dans la ZEC secteur Louise-Gosford. Nos vastes étendues naturelles offrent des opportunités uniques pour explorer la faune sauvage, que ce soit pour la chasse au gros gibier, la pêche à la truite ou simplement pour profiter de la tranquillité de la nature.

Le lac aux Araignées, quant à lui, abrite une magnifique plage sablonneuse. Son nom fait référence à la forme du lac qui s’apparente à celle d’une araignée. Cette plage pittoresque, avec le massif du mont Mégantic en toile de fond, est idéale pour la pratique du canot ou du kayak. Elle est réputée comme l’une des plus belles plages de la région. Le lac aux Araignées est peu profond, ce qui en fait un endroit parfait pour les jeunes familles.

 

Ne manquez pas de faire un arrêt à la Tour des Appalaches. Cette tour, située sur la Route 161 en face du Club de Golf du lac Mégantic, offre une vue spectaculaire sur la région. Du haut de ses 30 pieds, elle permet d’admirer le mont Mégantic, le paysage rural de Piopolis, et de profiter d’une vue en surplomb sur le lac Mégantic. C’est un lieu de détente idéal pour les automobilistes, les caravaniers et les cyclistes durant la période estivale. La halte routière de Frontenac est bien aménagée avec un air de pique-nique pour rendre votre visite encore plus agréable.

 

Mais ce n’est pas tout ! Notre municipalité possède un bâtiment multifonctionnel qui ajoute à la richesse de notre communauté. En hiver, il se transforme en une patinoire couverte, offrant aux résidents et aux visiteurs l’occasion de profiter des joies de la glace. En été, cette même surface se métamorphose en un terrain de pickleball et un espace pour les modules de skatepark, offrant une variété d’activités récréatives pour tous les âges. De plus, vous pourrez découvrir la Place des Générations, un magnifique parc extérieur comprenant une aire de détente et deux terrains de pétanque. Notre parc de jeux est également un lieu privilégié pour les familles, offrant un espace sûr et divertissant pour les enfants.

Les amoureux de plein air seront comblés par notre piste de ski de fond, le Sentier Poulin, facilement accessible depuis le village et la route 204. En hiver, il offre des kilomètres de pistes pour les skieurs. Enfin, pour les passionnés de sports, notre terrain de balle a été récemment revitalisé en 2023, offrant un espace moderne pour la pratique du baseball.

 

Que vous soyez un amateur de plein air, un passionné de la nature, ou simplement à la recherche d’un havre de paix, Frontenac vous accueille à bras ouverts. Venez découvrir notre coin de paradis!

Frontenac

Historique

L’Histoire de Frontenac a été marquée, le 19 octobre 1775, par le passage du général américain Bénédict Arnold et d’une partie de ses troupes en vue d’un assaut sur Québec.

 

Les premiers colons à venir s’établir dans les Cantons de Ditchfield et Spaulding représentent une mosaïque culturelle très diversifiée.   Vers 1870, des colons anglo-saxons viennent du Royaume-Uni, tandis que d’autres quittent les États-Unis après l’Indépendance pour s’établir sur les terres dans les Cantons de Ditchfield et Spaulding, situées entre le lac Mégantic et la frontière canado-américaine.  Par  la suite, un autre groupe d’immigrants arrive de l’Europe, pour des raisons idéologiques.  Ils sont Français, Belges et Suisses.  Ce coin de pays permettra à ces derniers, protestants, de vivre librement leur religion.  L’Église anglicane St-John, érigée en 1889 dans le 4ième rang, ainsi que le cimetière adjacent témoignent de cette époque.

Des colons canadiens-français s’ajoutent ensuite aux premiers arrivants. Cette période d’immigration s’étend principalement entre les années 1870 et 1880.

 

Le 1er janvier 1882, la municipalité des cantons unis de Spaulding et Ditchfield est  constituée.  Déjà, la jeune municipalité compte trois cent trente colons de diverses identités culturelles. Mais les lots sont souvent espacés les uns des autres et la population a peu de contact avec les gens des autres rangs.   Les liens avec l’extérieur se font par des sentiers en forêt, la ligne du chemin de fer, le lac Mégantic ou la rivière Chaudière.

 

Les premières familles s’établissent ainsi dans les différents rangs de la municipalité et les pionniers des quatre coins du village voient peu à peu des voisins arriver autour d’eux.  Après quelques années, la municipalité est habitée sur la majorité de son territoire.  De nouveaux colons arrivent et les familles s’élargissent.  L’ouverture des premières routes entretenues se fait après les années 1890.  Il est à noter que la gare du Canadian Pacifique et celle du Québec Central approvisionnent le village, ainsi que ceux d’Agnès et de Mégantic, par les lignes de chemin de fer en divers produits nécessaires. Pour cette raison, peu d’industries voient le jour durant cette période sur le territoire de la municipalité.

 

Pendant plusieurs décennies, le travail se fait  surtout en territoires agricole et forestier.  Mais le dur labeur sur des terres agricoles trop souvent improductives pousse la majorité des petits cultivateurs à délaisser leur métier.  Ces derniers deviennent journaliers dans les usines de Lac-Mégantic, menuisiers ou manoeuvres sur les chantiers de construction, hommes d’affaires, tandis de d’autres quittent pour la grande ville.  Seules les terres les plus productives et rentables survivent.

C’est en 1959 que la municipalité de Spaulding et Ditchfield adopte le nom de Frontenac.  De nos jours, une grande partie de la population de Frontenac travaille à Lac-Mégantic.  Mais, heureusement, plusieurs jeunes familles ont récupéré les maisons sur les fermes abandonnées et habitent ces territoires par goût de l’espace. Depuis, la population ne cesse de croître, signe que l’environnement et la qualité de vie dans la municipalité y sont appréciés.

 

La découverte, en 2003, par un groupe de chercheurs de l’Université de Montréal de pointes à cannelure typiques de la période paléoindienne ancienne a propulsé Frontenac à l’avant-plan de l’histoire archéologique du Québec. Les fouilles ont permis de confirmer la présence de chasseurs autochtones exploitant le caribou sur le territoire de la Municipalité de Frontenac à la fin de la dernière période glaciaire, il y a plus de 12 000 ans.

Sémiologie du

Logo de la municipalité

Les couleurs utilisées, le bleu et le vert, traduisent toute l’importance accordée par ses citoyens à la qualité de l’air, de l’eau et de l’environnement, dans le développement planifié de leur municipalité.

 

Au premier plan du logo, l’arbre occupe une place primordiale en symbolisant l’environnement.  Le sol vallonné sur lequel il est planté illustre bien le relief diversifié du territoire de Frontenac.

 

Le feuillage des arbres, fait d’un seul trait, montre l’étroite relation des éléments naturels entre eux.

 

À l’arrière-plan, les toits des maisons, découpés discrètement dans le ciel azur, illustrent le côté résolument résidentiel de Frontenac.  Mais plus que tout, ils témoignent du souci d’un aménagement de territoire qui respecte, en premier lieu, la qualité de l’environnement qui le compose.

Belle de Frontenac

La fleur emblème de Frontenac et de ses habitants

À l’occasion du 125e anniversaire de sa fondation, la municipalité de Frontenac est heureuse d’accepter le don d’une hémérocalle qui deviendra la fleur emblème de la municipalité. Cette fleur unique qui a été créée par Henri-Paul Tanguay sera enregistrée en 2007 auprès de l’AHS ( American Hemerocallis Society) sous le nom de « Belle de Frontenac ». Elle possède toutes les qualités pour s’épanouir dans les jardins publics et privés de notre municipalité.

 

L’hémérocalle est une vivace qui fait partie de la famille des liliacées avec les tulipes, les lis, les jacinthes… Son nom vient du grec ( Hemera : jour et Kallos : beauté) d’où son appellation commune de « beauté d’un jour ». Souvent désignée comme la « vivace parfaite », elle se distingue par la beauté de son feuillage décoratif, par la très grande beauté et diversité des couleurs et des formes de ses grandes fleurs ainsi que par la facilité de sa culture et sa grande résistance aux maladies et aux insectes.

L’hémérocalle est devenue l’enfant chéri des jardiniers, collectionneurs et hybrideurs américains. Ce sont eux qui depuis 50 ans, à partir des 15 espèces importées du nord-est de l’Asie où elles poussent à l’état naturel et où elles y ont été cultivées depuis des milliers d’années surtout pour des raisons médicinales et culinaires, ont produit les 60 000 variétés d’hémérocalles modernes qui existent de nos jours et qui sont enregistrées auprès de l’AHS, cette société fondée en 1946 pour promouvoir le développement et l’enregistrement mondial des hémérocalles et qui décerne à tous les ans des prix très prestigieux. Depuis 10 ans, les Québécois apprennent à connaître l’hémérocalle et de plus en plus d’hybrideurs amateurs produisent à partir des cultivars américains de nouveaux plants mieux adaptés à notre climat.

 

La vie sur la terre est une perpétuelle création. La fleur contient les organes sexuels d’une plante et utilise sa grande beauté pour séduire l’ insecte qui viendra la polliniser et qui permettra ainsi la reproduction du plant  et  la création de nouvelles variétés.  L’humain qui joue un rôle semblable à celui de l’insecte est appelé un hybrideur.

 

Parce que l’hémérocalle ne se bouture pas, on doit diviser ses racines pour obtenir un nouveau plant  identique. Elle se multiplie assez facilement par semis mais ses graines ne sont pas vendues commercialement. Les plants obtenus par semis sont tous des hybrides qui en plus de différer les uns des autres sont aussi différents des deux plants qui les ont produits. L’hybridation consiste, en juillet et août,  à féconder à la main une fleur d’un plant déterminé avec le pollen d’un autre plant en prenant soin d’étiqueter chaque fleur pollinisée. Si la fécondation réussit ( le taux d’échec est très élevé ), une capsule de graines se développera à la base de la fleur. La récolte des graines parvenues à maturité se fait 2 mois plus tard.  Les graines de chaque fleur fécondée sont placées dans des sacs individuels avec leur étiquette et placées au réfrigérateur afin de briser leur dormance et les conserver  jusqu’à leur semis. C’est un peu de technique et beaucoup de patience puisqu’il s’écoulera 3 ans avant de voir la première fleur. De plus, le nouveau plant a besoin d’une période de 3 à 4 ans avant de parvenir à maturité, d’où l’importance de l’observer et de noter toutes ses transformations qui peuvent être positives ou négatives. Les hybrideurs d’hémérocalles sérieux ont habituellement des programmes d’hybridation très sévères qui leur font conserver seulement 2 à 3 % de tous les plants qu’ils produisent.

 

Quelle grande joie d’assister à l’ouverture de la première fleur d’un plant créé 3 ans plus tôt ! Quelle grande satisfaction d’être un créateur de beauté ! Pour terminer, voici cette belle pensée qui est venue d’un hybrideur de l’Alabama: « A love of life begins in the garden. A life of love grows in the heart » (Un amour de la vie dans le jardin. Une vie d’amour dans le coeur)

 

– Henri-Paul Tanguay